De bonnes nouvelles, malgré un été pluvieux!

Enlèvement des obstructions à l’écoulement – rivière La Guerre

À la suite de demandes de l’ASLSF, l’amoncellement de débris obstruant partiellement l’écoulement sous le Chemin de Planches a été enlevé au début du mois d’août par la municipalité de Saint-Anicet.

Ceci, couplé à l’enlèvement, par les agriculteurs, des arbres nuisant à l’écoulement de l’eau de la rivière La Guerre l’hiver dernier, permet un meilleur écoulement par gravité vers la rivière Saint-Louis, ce qui réduit les pompages requis en rive du lac. L’ASLSF a dû revenir à la charge à plusieurs reprises pour obtenir ce nettoyage. Nous avons heureusement bénéficié du soutien de certains conseillers (M.Trépanier et M.Roblain).

L’arpentage des sédiments accumulés dans la rivière La Guerre a enfin été effectué par la MRC au début de juillet. Au cours des prochaines semaines, la municipalité de Saint-Anicet examinera quelles sont les options disponibles, techniques et légales, pour l’enlèvement et la disposition des sédiments obstruant partiellement l’écoulement. À suivre…

Cet arpentage a aussi permis de réaliser jusqu’à quel point la présence de plantes poussant dans la rivière obstrue l’écoulement. La plantation d’arbres pour faire de l’ombre sur la rivière pourrait faire partie des solutions. À suivre…

Finalement, Saint-Anicet a finalement accepté de reprendre les inspections régulières de la rivière La Guerre. Celles-ci, dorénavant effectuées tous les deux mois, permettront de réagir plus rapidement et réduiront l’importance des obstructions à l’écoulement.

Réduction de l’érosion dans le bassin La Guerre

L’inondation des terres agricoles est la source principale de matières en suspension et de contaminants agricoles dans la rivière La Guerre. De plus, l’érosion associée « vole » le sols des fermes et une partie des fertilisants chèrement payés par les agriculteurs. Tous ont donc intérêt à réduire l’érosion dans le bassin.

Le 25 juillet, chez Marius Trépanier, Richard Laurence a participé à une réunion d’étape du projet Prime-vert sur la réduction de l’érosion dans le bassin La Guerre. Y participaient aussi des représentant du Club agroenvironnemental du bassin La Guerre (Urgel Carrière, Marius Trépanier, Sylvie Thibaudeau), du MAPAQ (Gerardo Gollo-Gil, Mélanie Poirier), de la MRC (David Rousseau, nouveau coordinateur des cours d’eau) et de la ferme RODA (Denis Roy). L’ASLSF investit 5 000 $ (10 %) dans ce projet de 50 000 $ financé en majeure partie par le MAPAQ. Le Club du bassin La Guerre y investit aussi 5 000 $.

Depuis le début du projet, en 2016, les experts ont visité l’ensemble du bassin (rivière La Guerre, branche Ouest, etc.) et rencontré les agriculteurs riverains de la rivière afin d’identifier les zones actives d’érosion et solliciter la collaboration des agriculteurs concernés pour réduire cette érosion. L’automne prochain, les participants identifieront et mettront en place divers aménagements anti érosion.

Divers programmes potentiels de subvention pour la stabilisation des berges ont été passés en revue, incluant le Programme d’interaction communautaire (PIC) du Plan d’action Saint-Laurent.

Du nouveau à la ferme RODA

Après la rencontre du 25 juillet, le groupe a visité une nouvelle bande riveraine de graminées mise en place sur la ferme RODA. Cette bande riveraine, de près de 4 mètres de largeur, longe un des cours d’eau sur près de 3 kilomètres.

Plus récemment, Sylvie Thibaudeau, agronome conseil du Club agroenvironnemental du bassin La Guerre nous a fait parvenir des photos « d’implantations très réussies » de cultures intercalaires sur la ferme RODA. Ces cultures intercalaires permettent de mieux couvrir le sol entre les rangs de maïs et de réduire l’érosion.

M. Laurence est de plus en plus optimiste; il est très encourageant de constater l’énergie et les efforts déployés par les participants. Il était particulièrement heureux de la présence de la ferme RODA à la rencontre et aux efforts qu’elle déploie sur le terrain. L’amélioration de la qualité de l’eau de la rivière La Guerre est un projet à long terme. Grâce à votre support essentiel, on y arrivera, mais ce sera une étape à la fois.

Rencontre avec Raphaëlle Thomas, directrice intérimaire, ZIP du Haut-Saint-Laurent

Le 19 juillet, Pierre Martin et Richard Laurence ont rencontré Raphaëlle Thomas, directrice intérimaire de la ZIP du Haut-Saint-Laurent. Nous voulions explorer le rôle que la ZIP pourrait jouer dans l’établissement d’un programme de mesures environnementales qui permettrait d’identifier les impacts, autres qu’esthétiques, de l’effluent de la rivière La Guerre le long de la rive du lac Saint-François.

Après un bref historique de la problématique de la rivière La Guerre, nous avons visité quelques points d’intérêt le long de la rivière ainsi que des propriétés riveraines en amont et en aval de la station de pompage où nous avons pu constater des différences marquées. Entre autres, la quantité de mousse flottante près de la rive à l’est de la baie de Saint-Anicet était impressionnante.

Ces discussions avec la ZIP se poursuivront à l’automne.